Article écrit par Emmanuel Yves Monin

Les Ouvrages d'Emmanuel Yves Monin

Comme beaucoup d'autres personnes et surtout professeurs de langue anglaise, nous avons constaté, sur le "terrain", une plus grande facilité, au fil des années, de la part de nombreux élèves, de l'apprendre et de la pratiquer.
Depuis que, grâce aux baladeurs, films, Internet et autres outils, il fut possible de "baigner" dans un milieu anglophone de manière relativement constante, les capacités individuelles s'en sont trouvées profondément aidées.
Nous avons répertorié de manière exhaustive ces dernières, par la Dodécalogie... Ce qui nous permet de donner quelques pistes pour qui s'interrogerait sur les méthodes d'Enseignement de cette langue et sur les difficultés rencontrées par les élèves.

SUR L’APPRENTISSAGE DES LANGUES ETRANGERES

Comme on le voit dans la presse, quel que soit le pays, l’éducation, la culture générale,... les médias ne règlent pas le problème du pluriculturalisme ni de la cohésion sociale…
Et pourtant la cohésion sociale établie en France avait commencée par l'obligation d'une seule et même au détriment des "patois" régionaux !
Dans d’autres pays, c’est surtout par le système associatif, par les lois et les règles, et en un premier temps, également par une langue commune. Il se trouve que, dans la mondialisation, l’Anglais est devenue la langue officielle, unifiant toutes les cultures par ce lien universel entre elles.
Mais pour des raisons économiques et des variations de prépondérance, d’autres langues tentent de devenir nécessaires : Chinois, Arabe, Russe; et certaines langues sont même valorisées depuis longtemps, comme l’Espagnol ; et même aux Etats-Unis !

Mais tout le monde n’a pas les mêmes capacités face à l’apprentissage des Langues.

Pour nous permettre d'avoir une vision exhaustive des facilités ou difficultés, non seulement suivant les gens intéressés (élèves, adultes, en voyage ou en entreprise), nous ne voyons que la Dodécalogie.
Grâce à elle, les critères de réussite sont très facilement identifiables.
Les compétences nécessaires sont de trois ordres.
Elles varient suivant les capacités physiques et mentales de chaque individu et, ce faisant, sont visibles dans le champ relationnel de chacun et conditionnées par les contextes socio-culturels et le marché économique. Bien évidemment la première condition est auditive et vocale, comme l’ont bien montré les travaux de Tomatis et de divers "spécialistes"…
En dehors de ce plan physiologique, il existe d’autres facteurs, non moins importants, que l’on peut synthétiser par le mot « ouverture » : ouverture à autrui, c'est-à-dire à la faculté d’adaptation au "différent de soi". Car pour s’exprimer en une langue étrangère, déjà faut-il avoir les capacités innées ou les motivations pour ce faire !
Outre les intérêts purement matériels pour des métiers, des entreprises, il faut être motivé par des intérêts culturels ou des affects, soit avec des personnes, des cultures ou des pays. Et ceci dépend de la personnalité de chacun et de son "parcours", du monde dans lequel il se trouve ou du milieu social qu’il a choisi pour d’identiques raisons matérielles, sentimentales ou divers intérêts personnels, conscients ou inconscients (prédilection).
Les aléas de l’existence ne sont-ils pas des éléments déterminants dans les orientations de chacun ? C'est ce que l’on qualifiera de "hasard" !
Tout le monde n’est pas obligé d’apprendre une autre langue que la sienne et certains vont même jusqu’à dire qu’il est inutile d’apprendre sa propre langue ! Et les mouvements qui veulent sans cesse simplifier l'orthographe ou couper les mots, en sont un épiphénomène.

Ceci étant constaté, certaines personnes sont, bien malgré elles, dans des positions de difficulté dans l’apprentissage d’une langue étrangère, comme tout individu face à quelque forme d' enseignement que ce soit.
Il suffira de réutiliser les points essentiels qui ouvrent les capacités à l'apprentissage d'une langue pour découvrir des méthodes de facilitation : contexte familial, possibilité d'"immersion", fonctionnement psychologique dans les 2 sens, direct ou réactif, environnement social, économique (travail), amoureux (mariages mixtes), etc.
Les efforts de chacun ou des enseignants, devront en tenir compte s’ils veulent des résultats aisés et une diminution des impacts traumatisants sur leurs "disciples"…

Quant à l’expression et son apprentissage ? Il est notoire que l’Education Nationale ayant souvent, à sa base, des méthodes castratrices et dévalorisantes, l’apprentissage de l’expression verbale en est fortement altérée, contrairement aux Etats-Unis, par exemple, où "les enfants sont rois" et peuvent s'"exprimer"... et où existent des cours de "public speaking". C'est cette différence qui donne, en France, un travail grandissant aux orthophonistes !

Seuls les peuples ou individus conscients de leur implication dans la société planétaire, comprennent la nécessité et de la connaissance d’une langue étrangère, et de son expression verbale ou écrite ; et trouvent ainsi leur véritable motivation.
Certains parleront de vanité, là où orgueil véritable !

Emmanuel-Yves MONIN
(26 octobre 2011)